top of page

Rencontre avec Ralitsa Dimitrova


Ralitsa Dimitrova est responsable de webmarketing pour Ouest France, un média papier et web connu au niveau national. Après un master 2 en alternance dans cette entreprise, elle est finalement diplômée d’un bac +5 en 2019 et se lance directement dans la vie professionnelle. En tant que chargée de webmarketing et de de projet vidéo, c’est elle qui suit l’audience et la performance du contenu vidéo et du site internet, elle qui assure la veille informatique nécessaire.




Un parcours sans embûche



Du bac au CDI en passant par un bac+5 en alternance, que demander de mieux ? Depuis l’obtention de son baccalauréat littéraire, Ralitsa passe les concours pour étudier le journalisme et entre directement pour trois années d’études (DUT et Licence Professionnelle) dans le domaine du journalisme, avant de se spécialiser dans la presse écrite et web. En dernière année de sa licence, elle décroche un stage dans le prestigieux journal Le Monde où elle travaille notamment sur la rubrique Les Décodeurs, qui décrypte l’actualité.




Ralitsa, c’est un parcours sans faute, une trajectoire parfaite du bac au monde professionnel, ce qui n’est pas commun. "J’ai toujours été scolaire et aimé les études" reconnaît-elle, d’où sa volonté de poursuivre une fois sa licence obtenue en bac +5 dans la création de contenu sur le web. Elle s’inscrit en Master Web Editorial et part pour deux années d’études supplémentaires. Passionnée du numérique et du digital, tel qu’elle l’annonce dans l’intro de son podcast La tête dans les nuages, elle découvre ce milieu pendant deux années et obtient finalement son bac+5 haut la main.





"Il y a énormément de jeunes qui ne vont pas aller vers le journalisme à cause du prix des écoles et de la précarité de l'emploi" Ralitsa


Si elle a réussi dans le journalisme et a décroché le contrat de rêve dans ce domaine, elle déplore la sélection qui se fait naturellement dans ce milieu. "Il y a énormément de jeunes qui ne vont pas aller vers le journalisme à cause du prix des écoles, mais aussi celle de la précarité de l’emploi dans ce milieu. Pourtant, les médias ont vraiment besoin de renouveau aujourd’hui". Un renouveau qu’elle caractéristique notamment par de nouvelles tendances : désormais, les médias qui cartonnent, ce sont les médias vidéos (Brut, Konbini) ou indépendants (Hugo Décrypte). Exit l’ancienneté dans ce domaine, les jeunes cherchent aujourd’hui de la transparence et des informations "ludiques" pour s’informer ; rares sont ceux qui prennent encore le temps de lire un article dans le journal.



Les débuts du blog


Récemment, elle a lancé son propre blog, une façon de contribuer elle aussi à diversifier l’information et à la rendre accessible aux plus jeunes. Elle a commencé par créer un portfolio sous forme de blog, afin de compléter sa candidature lorsqu’elle postulait à des stages ou des masters dans le domaine du web. Une fois salariée chez Ouest France, elle a lancé son blog actuel, ralitsadimitrova.fr pendant le premier confinement. Elle commence par réaliser des interviews de femmes entrepreneures, inspirée d’abord par le parcours de sa maman qui l’est aussi de son côté.


Sur les conseils d’une copine (qui est d’ailleurs l’invitée de son premier épisode), elle se lance dans le podcast l’été qui suit le lancement du blog. L’idée, c’est d’apporter des réponses aux questions que l’on se pose pendant la vingtaine. Une période pas évidente où l’on se sent surtout perdu : face à nos études, notre avenir ou encore nos ambitions professionnelles. L’objectif de La tête dans les nuages, c’est de permettre aux jeunes et étudiants de trouver leur voie et "ce qui les fait kiffer" d’après Ralitsa en écoutant des personnes qui vivent de leur passion.


"Qu’est ce que je vais faire de ma vie ? Est ce que je suis à ma place ? Comment je fais pour avoir confiance en moi ?", autant de questions auxquelles Ralista tente de répondre en fournissant les outils nécessaires à ses auditeurs.



Le lancement du podcast




Depuis le 20 juillet (date du premier épisode de La tête dans les nuages), Ralitsa publie un épisode tous les quinze jours. Depuis, elle a réuni une communauté de plusieurs centaines de personnes sur Instagram, LinkedIn ou encore Twitter, où elle publie du contenu régulièrement. "Le podcast est hyper fort comme média", reconnaît-t-elle. Le podcast, le blog...de nombreux projets qui nécessitent tout de même une bonne organisation : entre interviews, montage, création de visuels et planification du contenu sur les réseaux, il faut être à la fois efficace et investi pour mener un tel projet à bien. Récemment, Ralitsa a même créé la newsletter du podcast. Le blog, le podcast, les réseaux...ça paraît être un travail énorme. Pourtant, Ralitsa assure qu’à chaque fois qu’elle a lancé des nouveautés, c’est que c’était "une période propice pour le faire": pas question de se mettre la pression !


« J’ai pas l’impression que c’est du travail, j’aime tellement faire ça » Ralitsa


Une passion avant tout, même si cela implique beaucoup de travail et une charge mentale très importante. Mais ces aspects négatifs s’oublient vite lorsqu’elle reçoit des retours sur les épisodes: ses abonnés lui envoient régulièrement des messages d’encouragement, lui font des retours...notamment sur Instagram, qui permet d’avoir beaucoup d’interactions avec sa communauté. "Me rendre compte que mon contenu sert aux autres, c’est vraiment le carburant : ça me pousse à encore me dépasser pour les aider à mon échelle" avoue-t-elle.




Faire de son projet un tremplin vers de nouvelles opportunités


Pour la suite, elle continue de publier deux épisodes du podcast tous les mois et elle compte aussi étendre l’impact du podcast. Par exemple, en intervenant dans des formations (ateliers, formations universitaires...), en créant un espace de débat, en animant des conférences…. "L’éducation aux médias est très importante et s’il n’y a qu’une chose à retenir là dessus, c’est qu’il faut s’intéresser à qui produit quoi et avec quelle intention".


« Faire un projet, ça te donne un but dans la vie, ça te sort de ton quotidien ». Ralitsa Dimitrova


En somme, La tête dans les nuages, c'est un projet qui est un vrai plus pour Ralitsa au quotidien : c’est l’occasion concrète de transformer sa passion pour le digital en média, mais surtout, cela ajoute un plus à ses journées. Alors si tu hésites à te lancer, Ralitsa ne conseille qu’une chose : "si t’en as envie, fonce !".



bottom of page