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Valeria

Valeria, le dernier succès 100% espagnol de Netflix

Inspirée de la saga à succès d'Elizabeth Benaven, la première saison de Valeria réalisée par Maria Lopez Castano vient tout juste de sortir sur Netflix.

Valeria, c’est une madrilène de 27 ans, mariée depuis 6 ans à Adrian, l'amour de sa vie. Ensemble ils habitent un petit appartement en plein centre ville et Valeria partage son temps libre entre sorties au ciné en couple et bières en terrasse avec ses copines. Valeria a toujours voulu devenir écrivain : elle rêve depuis plusieurs années de publier enfin son premier roman mais aucun éditeur n'a accepté de la publier et elle craint par dessus tout d'être victime du syndrome de l'imposteur (le fait de croire qu'on a du talent et la peur de se rendre compte qu'au final on en a pas). En parallèle, son couple sombre de plus en plus dans la routine et les problèmes sont durs à éviter : Adrian insiste pour que Valeria accepte un boulot dont elle ne veut pas et sa carrière d’écrivain ne décolle pas. Sa rencontre avec Victor (ci-dessous), personnage aussi charismatique qu’ambitieux de presque 30 ans qui vit au jour le jour, remet absolument tout en question.


Rythmée par un quatuor 100 % féminin à la fois ambitieux, pétillant et dynamique (les trois meilleures copines de Valeria et elle-même) composé de Nerea, Lola y Carmen (jouées respectivement par Teresa Riott, Silma Lopez et Paula Malia), la série est frappante de réalisme. Entre les potins échangés en terrasse entre copines, les peines de cœur et la vie mouvementée des personnages, impossible de ne pas s’identifier à la série.

Pleine d'anecdotes, la série rappelle avec humour et légèreté ces petits problèmes et grands moments de doute qui ponctuent nos vies. Valeria dresse le portrait d'une femme (et de ses copines) qui se cherche encore à un âge (27 ans) où, d'après le fonctionnement de notre société, nous sommes censé.e.s savoir qui nous sommes et quelle est notre place au sein de cette dernière. A la fois touchante et spontanée, Diana Gomez (Valeria) incarne de manière légère une rêveuse qui oscille entre réaliser son rêve et plaquer tout ce qu'elle a construit (mariage, boulot, vie commune) ou continuer de vivre dans le confort qu'elle connaît, sans y être heureuse. Elizabeth Benaven nous présente une protagoniste authentique à laquelle on s'identifie immédiatement et face à laquelle on ne peut s'empêcher de sourire, rire, pleurer ou remettre, à notre tour, certaines choses en question.

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